mardi 13 décembre 2011

Dr Moncef Marzouki Quaterième président d la Tunisie


Dr Moncef Marzouki élu par les membres de l'assemblée constituante Président de la république Tunisienne, Le 22 novembre 2011,  sa candidature à la présidence de la République était annoncée et ce dans le cadre d'un accord tripartite entre Ennahda, le CPR et Ettakatol et élu le 12 décembre par les constituants avec 153 voix, trois contre, deux abstentions et 44 votes blancs, succédant ainsi à Fouad Mebazaa ; il vient de prendre ses fonctions aujourd'hui 13 Décembre 2011

Dr Moncef Marzouki président de la république Tunisienne par Adib Samoud



Moncef Marzouki (arabe : المنصف المرزوقي), de son nom complet Moncef ben Mohamed El Bedoui Marzouki, né le 7 juillet 1945 à Grombalia, est un homme politique, écrivain et médecin tunisien. Il est président de la République tunisienne depuis le 13 décembre 2011, après son élection la veille par les membres de l'assemblée constituante. 

Écrivain, il préside le Congrès pour la République (CPR) depuis le 25 juillet 2001.


Après ses études secondaires, il reçoit une bourse universitaire pour poursuivre ses études en France1, où il devient docteur en médecine de l'Université de Strasbourg en 1973. Ancien interne des hôpitaux et assistant à la faculté de médecine de Strasbourg, il se spécialise en médecine interne, neurologie et santé publique. De 1981 à 2000, il est professeur en médecine communautaire à l'Université de Sousse en Tunisie. 

De retour en Tunisie en 19791, il débute son engagement en faveur des droits de l'homme en 1980 en entrant à la Ligue tunisienne des droits de l'homme (LTDH). En 1985, il est élu par le troisième congrès comme membre de son comité directeur puis, en 1987, désigné au poste de vice-président chargé de l'éducation du public et de la formation des militants. En 1989, il est élu à l'unanimité comme président de la LTDH. Toutefois, le 14 juin 1992, l'organisation est dissoute suite à son opposition à une nouvelle loi sur les associations. Marzouki constitue alors en 1993 le Comité national pour la défense des prisonniers d'opinion qui est déclaré illégal. La LTDH est finalement légalisée à nouveau en mars 1993 mais, face aux pressions diverses, Marzouki annonce lors du congrès tenu en février 1994 sa décision de ne plus briguer aucune fonction au sein de l'organisation dont il fustige la compromission avec le régime



Il décide de présenter sa candidature à l'élection présidentielle du 20 mars 1994. Pourtant, il ne parvient pas à réunir le nombre nécessaire de signatures requises afin de participer à l'élection et sera même plus tard emprisonné2 et interdit de passeport3,1. De 1989 à 1997, il est également membre du comité directeur de l'Organisation arabe des droits de l'homme basée au Caire et membre actif de la section tunisienne d'Amnesty International. Il est désigné président de la commission arabe des droits de l'homme entre 1996 et 2000 et porte-parole du Conseil national pour les libertés en Tunisie, poste qu'il occupe du 10 décembre 1998 au 16 février 2001. 

Il préside à partir du 25 juillet 2001 le Congrès pour la République, parti qu'il a fondé et qui n'est pas reconnu par les autorités tunisiennes avant la révolution tunisienne. Il y défend l'État de droit, les libertés fondamentales et l'égalité des sexes, dénonçant la misère sociale et les inégalités régionales1. Ancré à gauche, il amorce en 2003 un rapprochement avec Ennahda, mouvement qu'il qualifie de « conservateur avec une connotation religieuse », avec la signature de la Déclaration de Tunis1. 

Le 17 janvier 2011, Marzouki annonce sa candidature à la présidentielle4 et rentre de son exil le lendemain. Le 8 mars, la légalisation de son parti est annoncée5. 

Lors de l'élection de l'assemblée constituante du 23 octobre 2011, premières élections libres organisées depuis l'indépendance, son parti obtient la seconde place en nombre de sièges, derrière le parti islamiste Ennahda. Lui-même est élu dans la circonscription de Nabeul 2. Durant la campagne, il affirme l'identité arabo-musulmane du pays, accusant ses adversaires d'être « la vieille gauche laïcarde et francophone, totalement déconnectée des vrais problèmes de la société tunisienne »

Source: Wikipedia

1 commentaire:

  1. Tchao Pantin !


    Ça y est... il y est
    Je vais vous lire
    Ce qui vient de tomber sous ma plume :
    "Lorsqu'un jour le peuple veut vivre
    Force est pour le destin, de répondre
    Force est pour les ténèbres de se dissiper
    Force est pour les chaînes de se briser"

    http://www.lejournaldepersonne.com/2011/08/tchao-pantin/

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